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Les Chic'Ouf en vadrouille
15 février 2019

Fin du volontariat... A nous les vacances !!!

 

 

 

 

 


Nous sommes arrivés au terme de notre deuxième volontariat, complètement différent du premier où nous avons contribué à l’avancée de la future maison de nos hôtes Inneke et Randall.

Nous avons pu découvrir une méthode de construction courante, la sandybag house, dans cette partie de l’Afrique du Sud, appelée l'Eastern Cape.

 

En effet, ils utilisent des sacs de graines de maïs (-vides et vendus pour défauts de fabrication-) qu'il remplissent de terre et qu’ils empilent pour fabriquer les murs. Isolation phonique et thermique de qualité car l’épaisseur des murs fait presque 90 cm !

Nous avons donc fait un travail difficile charriant les cailloux et la terre pour niveler les surfaces et porter ces fameux sacs de terre pour élever les murs.

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D’autre part, nous avons également participé à l'enduit» d’une rondavel. Un mélange de bouse de vache bien fraiche et de sable (fifty-fifty) qu’on projette ensuite contre le mur. Vous pouvez imaginer comme on est propre au bout d’une heure de temps. Et c’est toujours un bonheur de prendre la projection de l’autre en pleine figure par effet de ricochet… Après quatre lavages chirugicaux des mains, l'odeur de bouse de vache est toujours présente! Mais quel plaisir de construire avec des déchets : rien est perdu !


Collecte matinale de bouse fraicheCrépi de la rondavelle

 

Bien que les matinées étaient harassantes sous ce soleil, les après-midi où l’on ne travaillait pas étaient bienvenues et les soirées au coin du feu en famille très sympas.

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Les enfants jouent avec Joy, Luc et Kim, les enfants de nos hôtes, font du vélo, participent au travaux ou vont encore se baigner dans la rivière.

Manue continue le homeschooling le matin avec eux avec beaucoup de courage et rivalise de créativité pour les intéresser à travailler, ce qui n'est pas chose aisée.

Nous sommes quelques peu surpris par nos hôtes et leur mode de vie.

C’est un couple mixte néerlandais et sudafricain dont la femme lunatique à souhait met Manue dans tous ses états. Ils ont trois enfants des mêmes âges que nous.

Ils vivent dans des conditions de promiscuité étonnante, dormant tous dans la même « chambre » depuis deux ans.

Et la maison laisse très songeur quant à l’état de salubrité dans lequel ils vivent. Ils cohabitent au milieu de 4 cochons, d’une dizaine de boucs, et d’une vingtaines de poules. Ce qui a pour conséquence d’attirer un nombre de mouches effarants. Spécial dédicace à mon père qui s’agace avec ce genre de bêtes. Tu ne tiendrais pas deux heures. On mange en gesticulant de tous nos membres pour chasser une dizaine de mouche posées sur nous… C’est horrible et vraiment repoussant!

Les mouches nous attendent...IMG_20190212_132906

Nous commençons à avoir une certaine expérience du volontariat et on a tendance à voir tout ce qu'on ne ferait pas de cette manière ou du moins différemment, à commencer par l'accueil de volontaires, leur suivi...

Nous commençons le matin et nous ne voyons pas nos hôtes de toute la matinée. Aucune consigne n'est donnée. C'est nous qui posons des questions, allons les chercher. Aucun encouragement, à part un "Hard worker", si cela peut être pris comme signe d'encouragement. Aucun intérêt à la fin de la matinée pour voir comment le travail à avancer. Et pas un merci...

Et après cette dure matinée, tu as le droit de manger des tartines de pain de mie avec du beurre de cacahuètes...Pas de légumes, pas de féculents, pas de protéines. Que du sucre, sous toutes ses formes... Et bien souvent après cet "encas" on a encore faim mais il n' y a rien d'autres de prévu au menu.

Le dortoir qui nous accueille ne bénéficie pas toujours de l'électricité : si tu veux prendre une douche c'est à l'eau froide ou dans une bassine d'eau avec un peu d'eau chaude fournie par la bouilloire.


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A la fin de ce deuxième volontariat, nous arrivons à la conclusion Manue et moi que nous commençons a en avoir assez. Nous ne regrettons rien, bien au contraire et nos longs moments de travail (un peu abrutissant) nous permettent de réfléchir au sens que nous voulons donner à notre vie apres ces volontariats.

Nous allons donc maintenant prendre quelques vacances qui vont nous amener pendant une semaine à Cape Town puis revenir en direction de Port Elizabeth en nous arrêtant deux semaines dans une maison (grâce à un échange de maison non simultané qu’a trouvé Manue) à Jeffreys bay. L’un des plus beaux spots de surf au monde ! Rien que ça ! Il parait qu’il y a la fameuse vague formant un tube…Nous découvrirons tout cela. Je devrais avoir l’occasion de continuer mon apprentissage de kitesurf débuté sur l’île Sainte-Marie (à Mada). La dédicace est pour mon beauf cette fois-ci qui est fan.

Grâce à notre grande amie Anne-So, nous sommes  en recherche active d’une caravane, nouveau lieu d’habitation que nous aurons au retour en France durant quasi 5 mois avant de pouvoir récupérer notre maison. A distance ce n'est pas simple du tout. Mais quelle chance d'avoir son aide !

Plus que quelques semaines avant de quitter ce pays, quelques semaines qui nous séparent de vous et ce désir de rentrer qui ne fait que grandir...Ce  temps ici est vraiment un "sas" que nous souhaitions vivre après Mada. Tant mieux, tout cela est positif ! 

 

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Les chicouf à Madagascar


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                                                                                  Attention, ils débarquent...

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Voyager
"Lorsque tu voyages, tu fais une expérience très pratique de l'acte de renaissance. Tu te trouves devant des situations complètement nouvelles, le jour passe plus lentement et, la plupart du temps, tu ne comprends pas la langue que parlent les gens. Exactement comme un enfant qui vient de sortir du ventre de sa mère. Dans ces conditions, tu te mets à accorder beaucoup plus d'importance à ce qui t'entour parce que ta survie en dépend. Tu deviens plus accessible aux gens car ils pourront t'aider dans des situations difficiles. Et tu reçois la moindre faveur des Dieux avec une grande allégresse, comme s'il s'agissait d'un épisode dont on doit se souvenir sa vie restante."
Paolo Coelho)
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